Lorsque je lis un roman, je suis toujours très attentif à ce que les personnages écoutent comme musique, lisent comme livres ou regardent comme films. C’est parfois l’occasion de belles découvertes, comme celle d’aujourd’hui.
Les jeunes ne juraient plus que par la musique occidentale. Elle-même s’était entichée de Iouri Morozov, le rockeur psychédélique, qu’elle écoutait tous les samedis, à se déchirer les tympans, sur les magnétophones de quelques exaltés, dans des chambres enfumées.
Armel JOB, De regrettables incidents – p. 19
Je ne connaissais pas du tout Iouri (ou Yuri) Morozov. Il s’agit d’un musicien russe, né en 1948 et décédé en 2006. Multi-instrumentiste et compositeur il a touché au rock rogressif, au rock psychédélique et à la musique expérimentale, sans oublier le jazz et la musique folk. Normal que l’héroïne du roman le connaisse : elle vient du Kazakhstan et y a passé sa jeunesse.
Ses compositions ne sont pas faciles à trouver, mais en voici une, qui m’a beaucoup plu.